DBZ Budokai 2



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Et bien dites moi, Atari, enfin Bandaï, n’aura pas mis longtemps à nous pondre un
second épisode de Dragon Ball Zeto sur PS2. C’est fort logiquement que le premier
opus avait su s’imposer, retranscrivant à merveille l’univers de l’œuvre de Toriyama
aux travers de combats nerveux et d’un mode Histoire passant en revue 80 % de la
série. Mais qu’en est-il de ce deuxième épisode ? Et bien pour le savoir je vous
invite à lire la petite bafouille qui suit…

Si je laissais parler mon âme d’enfant doublée de celle du fan de Dragon Ball, voici
comment je décrirais ce Dragon Ball Z Budokaï 2. Houah, trop cool le dessin animé
d’ouverture, trop nerveux, trop bien réalisé, trop cool. Ha non excellent, ils ont
même mis les transformations en Super Saiyen 3 et y a même Majin Buu ! ! !
Rhaaa, les combats sont encore plus dynamiques qu’avant, et regarde moi ces
adversaires qui traversent des étendues d’eau pour aller s’écraser avec force dans
une montagne s’écroulant sous le choc. Pfiou, y a même un nouveau mode de jeu,
Dragon Wordl qui retrace l’histoire du début de la saga à la fin avec Boo Boo, hiii,
allez zou 20/20 ! ! ! Kamehamehaaa.

Voilà donc ce que pourrait donner un test écrit par un fan qui n’a pas son pareil pour
se jeter sur tous les jeux tirés de l’œuvre fleuve de Toriyama Akira. Maintenant
soyons réalistes et surtout objectifs. Les jeux de baston tirés de l’univers de DBZ
n’ont jamais brillé par leur grande qualité exception faite du sublime Dragon Ball Z
: Hyper Dimension sur Super Nintendo. En faisant abstraction des jeux qui n’ont vu
le jour qu’au Japon et aux USA, nous autres européens n’avons eu droit par la suite
qu’au très moyen DBZ Ultimate Battle 22 (beaucoup de personnages mais un jeu
non maniable et moche) ou encore Dragon Ball : Final Bout (de la 3D, pas mal de
personnages dont le Gorille Saiyen 4, mais un gameplay abominable doublé d’une
lenteur d’animation indigne d’une PSOne). Si l’actualité DBZ s’était un peu calmée
depuis, Atari reprit la franchise et nous sortit deux RPG sur GBA (de plus ou moins
bonne qualité) ainsi que le premier Budokaï sur PS2 qui sans soutenir la
comparaison avec un Virtua Fighter, Tekken, Soul Calibur, avait conquis les fans
par un nombre honorable de personnages, des combats réussissant plutôt bien à
retranscrire la grandeur des affrontements du manga et de l’animé et une fidélité à
l’œuvre éponyme via un mode Story bien construit, quoiqu’un peu court.

Si nous ne pouvions bien sûr pas nous attendre à de grosses nouveautés disons que
ce DBZ Budokaï 2 arrive à nous amuser mais sûrement pas à nous étonner par ses
modes de jeu faméliques et son gameplay qui s’offrent uniquement deux ou trois
petites améliorations. Vous retrouverez toujours le système de capsules que vous
pourrez obtenir (en gagnant des combats ou dans le mode Dragon World) ou
acheter en vous rendant à la Capsule Corporation. Ces capsules vous serviront à
acheter des techniques pour améliorer ou customiser à loisir vos combattants. De
plus vous pourrez toujours échanger ces fameuses capsules avec un ami via un
transfert de données entre deux cartes mémoire. Si le mode d’entraînement est
toujours là, signalons l’ajout d’un tutorial où Goku et ses amis apprendront les
rudiments du combat à Goten via 6 chapitres, voilà une bonne nouvelle pour
maîtriser le soft très rapidement. Laissons de côté le mode VS et le Tournoi qui
répondent toujours à l’appel pour nous pencher sur le mode Dragon World qui
remplace le Story du premier épisode.

De prime abord le Dragon World est très intéressant. Ce mode se compose en fait
de plusieurs niveaux. Dans chaque niveau vous aurez à remplir un objectif (attraper
les Dragon Balls avant Nappa, tuer Freezer, Cell, etc.) pour passer au stage suivant.
Vous allez en fait jouer avec deux personnages minimum. Si Goku est un des
personnages par défaut, il faudra choisir le second parmi ses compagnons. Ceci fait,
vous vous retrouvez sur une carte représentant à chaque fois des lieux bien connus
des fans. Vos personnages, ainsi que vos ennemis sont représentés par des pions.
Vous devrez alors déplacer vos pions chacun à tour de rôle en suivant un tracé
prédéfini. Sachant qu’il existe plusieurs chemins possibles, il faudra que vous fassiez
preuve d’un peu de stratégie sachant qu’à plusieurs endroits des items, alliés ou
ennemis vous attendront (ce qui déclenchera bien sûr un affrontement). Ces items
et alliés sont de plusieurs sortes, arme qui augmente votre force, armure qui booste
votre défense, liasse de billets qui vous servira à acheter des capsules, Dendé vous
redonnant des vies, Popo vous téléportant… De plus des endroits seront soumis à
des règles un peu à l’instar d’un FFTA. Si vous disputez un combat sur une de ces
zones, vous pourrez voir votre barre d’énergie diminuer de moitié, ne plus utiliser
vos attaques énergétiques, votre barre de vie baissera automatiquement, etc. Ceci
ajoute un aspect tactique ma foi sympathique, pas vraiment poussé, mais bon là
n’est pas vraiment le propos du jeu. Si le mode en lui-même est intéressant, on ne
peut que reprocher aux développeurs de n’être cette fois que partiellement fidèle à
la série. Par exemple, le deuxième niveau se passe près du village de Jingle noyé
sous la neige, vous y apercevrez même la tour du lieutenant Blanc, génial s’écrira le
fan, oui mais que font ici Recoom ou Ginue qui n’ont jamais mis les pieds sur terre ?

Et c’est la même chose par la suite où vous rencontrerez des Saïbaïmen pendant la
période Buu… Cependant quelques pirouettes scénaristiques (qui s’appuient sur la
trame de la série Dragon Ball Great Travel) tentent de crédibiliser le tout et les
différences de puissance entre les personnages sont respectées (Vegeata aura ainsi
beaucoup de mal contre Majin Boo alors que Goku sera beaucoup plus à l’aise). On
se demande tout de même pourquoi Bandaï n’a pas plutôt choisi des personnages
comme le sergent métallique, des robots de l’armée du ruban rouge ou des
personnages rattachés à telle ou telle époque en guise de subalternes à occire. Bref
là-dessus le fan sera un peu déçu, surtout que ce mode se finit assez rapidement.

Alors oui, c’est au travers de ce challenge que vous débloquerez de nouveaux
environnements, de nouvelles arènes et personnages mais le tout n’a pas vraiment
gagné en qualité depuis le premier Budokaï. Si on ne peut nier que quelques décors
sont bien plus beaux que d’autres, que les projections de personnages à travers les
décors sont plus réussies (je vous mets au défi de ne pas hurler de joie en voyant
votre ennemi traverser des kms au ras du sol et s’encastrer dans un immeuble !) ou
que quelques attaques bénéficient d’effets spéciaux plus convaincants, dans
l’ensemble ce n’est pas la panacée. Pire, le cell shading utilisé dans Budokaï 2 n'est
pas des plus convaincants. Paradoxalement ce procédé ne rapproche pas vraiment
plus le jeu de l’esprit BD dans le sens où les traits sont trop forcés et que les
personnages perdent en prestance. Ensuite, on note que l’attaque Explosion (quand
deux personnages sortent des centaines de coups en même temps) est bien moins
rendue, l’effet de blur ayant disparu. Franchement pourquoi avoir touché à cet effet
qui était parfait ! ! Il y a des jours, je vous jure ! En somme si on retrouve plus de
personnages et de nouveaux décors, Budokaï 2 aurait mérité un peu mieux question
graphismes.

Terminons par le gameplay qui n’a quasiment pas bougé d’un iota. Les coups sont
les mêmes, la maniabilité est similaire au premier Budokaï et on retrouve toujours
les défauts du premier jeu. Par exemple vous ne pourrez toujours pas voler
librement ou reculer aussi rapidement que lorsque vous avancez, énervant et
ridicule. Ensuite si les coups spéciaux ne nécessitent pas d’arc de cercle, certains
sont trop longs à sortir contre un adversaire puissant surtout si vous jouez en mode
Difficile, c’est un peu dommage. Question nouveautés on notera entre autres
l’apparition de la fusion qui nécessitera que vous rentriez une combinaison de
touches pour réussir votre transformation. Ensuite, lors des attaques ultimes
(comme le Genkidama de Goku) vous devrez rapidement tourner le stick gauche
jusqu’à remplir une jauge de puissance pour que votre attaque soit des plus
dévastatrices. Enfin lorsque vous parviendrez à asséner plusieurs coups à votre
adversaire et à le projeter au sol vous pourrez finir votre attaque en fonçant sur lui
et en appuyant sur un bouton pour le terrasser. Par contre votre ennemi pourra parer
votre coup s’il appuie sur le même bouton que vous. L’idée est bien vue mais ça ne
suffit pas pour rendre les combats plus techniques ceux-ci étant toujours trop «
rentre dedans ».

En définitive, que peut-on dire de ce Budokaï 2 ? Vous êtes fan, vous allez adorer et
lui pardonnerez sans doute son manque de nouveautés. Si on veut creuser un peu
plus, il est regrettable de voir que le mode Dragon World ne soit pas plus travaillé
puisque possédant un bon matériau de départ. Le gameplay n’a lui aussi pas
beaucoup évolué et niveau esthétique on note autant de bons que de mauvais
points ce qui donne au final un ensemble mitigé. La durée de vie est aussi un peu
courte (évitez le mode Facile c’est un conseil !) et on regrettera le fait que Bandaï
se soit une fois de plus un peu reposé sur leurs lauriers. Reste tout de même un jeu
toujours aussi agréable pour les fans, capable de leur faire passer un bon moment et
possédant la plupart des personnages emblématiques de la saga Zeto… Ceci dit, si
Bandaï n’innove pas pour un possible Budokaï 3, je sens que quelques dents vont
grincer !

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